Les sons et les bruits se mesurent en terme de décibels suivant une échelle logarithmique, ce qui signifie qu’il y a un doublement du niveau sonore pour chaque tranche de 3 décibels ajoutés.
Le bruit se manifeste sous forme continu ou sous forme d’impacts :
Bruit continu : « tout bruit qui se prolonge dans le temps, y compris un bruit formé par les chocs mécaniques de corps solides ou par des impulsions répétées à une fréquence supérieure à une par seconde » (définition du RSST). Au Québec, le niveau maximal de bruit continu admissible pendant un quart de travail complet de 8 heures est de 90 dB(A).
Bruit d'impact : « tout bruit formé par les chocs mécaniques de corps solides ou par des impulsions répétées ou non à une fréquence inférieure ou égale à une par seconde » (définition du RSST). Le bruit impulsif est traité séparément du bruit continu. La méthode préconisée consiste à limiter le nombre d'impulsions produites à une pression de crête donnée au cours d'une journée de travail de 8 heures. Au Québec, les valeurs de référence sont 10 000 impulsions à une pression de crête de 120 dB, 1 000 impulsions à 130 dB, 100 impulsions à 140 dB, et aucune impulsion à plus de 140 dB.
Les nuisances sonores en milieu de travail ont le potentiel de causer des dommages auditifs permanents chez les travailleurs, particulièrement lorsque les niveaux de bruit moyens ou de pointe sont trop élevés.
Enviro-Option possède l’expertise et l’équipement requis pour mesurer l’exposition professionnel au bruit ainsi que pour cartographier les zones d’un milieu de travail où les niveaux de bruit sont susceptibles de dépasser les lignes directrices réglementaires. Les enquêtes que nous menons permettent également d’établir, pour chaque poste de travail ciblé, le dispositif de protection approprié (bouchons ou casque).
L'éclairement lumineux consiste en la quantité de lumière reçue par une surface, que l'on mesure avec un luxmètre. L'unité de mesure est le lux (ou lumens par mètre carré = 10,76 candelas-pieds).
L’éclairage des lieux de travail est un facteur environnemental essentiel pour assurer au personnel des conditions de travail adaptées à la tâche qu’ils ont à effectuer. L’éclairage doit faciliter l'exécution d'une tâche tout en assurant le bien-être du travailleur. Un mauvais éclairage peut entraîner un effet de fatigue visuelle interférant avec le bien-être et l’efficacité, et se traduisant par de la lassitude, des maux de tête. Parfois, un éclairage mal calibré peut aussi entraîner une impression de malaise vague et des tensions musculaires.
Dans cette optique, le RSST définit sept types d’activités auxquelles sont associés des niveaux d’éclairement minimal. Par exemple, l’ouvrage général de bureau, qui ne requiert qu’une perception modérée des détails, requiert un niveau d’éclairement minimal de 400 lux, alors qu’une perception difficile des détails (ex : couture) requiert un éclairement minimal de 800 lux.
Le travail dans des espaces restreints sans ventilation ni climatisation peut exposer les travailleurs à des températures élevées susceptibles de produire des contraintes thermiques menant à des coups de chaleur.
Le coup de chaleur se produit lorsque le corps ne réussit pas à se refroidir adéquatement. Ainsi, la température du corps, normalement de 37 °C, augmente et peut atteindre 40,6 °C (105 °F) et plus. Il peut survenir brusquement lors de l’exécution d’un travail physique en ambiance chaude. En l’absence de mesures de refroidissement immédiates et énergiques, l’hyperthermie va progresser, causant des dommages irréversibles aux organes vitaux et, éventuellement la mort.
Lorsque les températures sont trop élevées sur un milieu de travail, des périodes de travail et de repos en alternance peuvent diminuer la contrainte. Des vêtements de travail ventilés à l’aide d’un dispositif de type venturi actionné par un boyau d’air comprimé respirable peut abaisser de façon significative la température à l’intérieur de la combinaison de travail.
Tel que mentionné dans le RSST : « Dans tout établissement qui emploie 50 travailleurs ou plus et où des travailleurs sont soumis à des conditions thermiques telles que l'indice de contrainte thermique atteint ou dépasse la courbe de travail continu indiquée au graphique de l'annexe V, un tel indice doit être mesuré deux fois par année, dont une fois pendant l'été, à chaque poste de travail où il est atteint ou dépassé ».
L’annexe V du règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST) prévoit des valeurs d’exposition admissibles (VEA) en se basant sur la température Wet Bulb and Globe Temperature (WBGT). Sa mesure nécessite des moyens techniques qui ne sont pas toujours disponibles dans les milieux de travail.
Enviro-option dispose d’une technologie de pointe et d’une expertise éprouvée pour vous accompagner dans l'évaluation des agresseurs physiques.
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