Mesure du radon dans les institutions

Tel que mentionné dans le Projet de dépistage du radon dans des écoles primaires situées en zones d’investigation prioritaires par L’INSPQ (Institut national de santé publique du Québec), les concentrations de radon mesurées dans les écoles sont généralement sous la ligne directrice et lorsque des dépassements sont observés, ceux-ci sont généralement de faibles amplitudes.

Considérant certaines situations, comme le fait que les enfants d’âge scolaire peuvent passer près du quart de leur temps à l’école et qu’ils peuvent être exposés au radon tôt dans leur vie, on ne peut pas négliger l’efficacité potentielle d’une intervention dans ces lieux sur la réduction d’une exposition cumulative au radon.

Les aspects structuraux caractérisant les écoles primaires constituent un intérêt supplémentaire pour l’étude. En effet, parce que ce sont généralement de petits bâtiments, relativement simples sur le plan structurel (absence d’ascenseur, de système de ventilation mécanique complexe, souvent construits sur un seul type de fondation et possédant peu d’étages), il s’avère relativement simple d’établir une caractérisation des lieux. Comme les techniques de construction des écoles sont relativement uniformes, ces bâtiments peuvent être comparés d’une région à une autre. Enfin, comme ce type de bâtiment s’apparente aux constructions résidentielles, les résultats observés peuvent s’avérer utiles pour évaluer l’exposition de la communauté environnante.

La ligne directrice canadienne sur le radon est basée sur une estimation du risque à la santé fondée sur une exposition moyenne annuelle à ce gaz. Pour des raisons de faisabilité, Santé Canada recommande d’évaluer les concentrations de radon présentes dans l’enceinte des bâtiments publics à partir d’une mesure effectuée sur une période minimale de trois mois, idéalement au cours de la saison froide.

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