Source: Environnement Canada
Dans le rapport d'évaluation selon la Liste des substances d'intérêt prioritaire (tétrachloroéthylène), publié en 1993, la conclusion était que les rejets actuels de PERC pourraient endommager l'environnement (Article 11 (a) de la loi).
La toxicité environnementale de PERC était principalement basée sur la découverte que les concentrations dans l'air ambiant dépassaient le niveau de toxicité pour les plantes. Des données limitées indiquaient également que les concentrations de PERC dans certaines eaux de surface jointes par des eaux souterraines contaminées dépassaient le niveau de toxicité pour les espèces aquatiques les plus délicates. On a constaté que les niveaux d'exposition pour la population générale du Canada étaient au-dessous du niveau tolérable de l'absorption quotidienne; cependant, considérant la petite "marge de sécurité", toute action qui pourrait réduire l'exposition d'êtres humains au PERC serait désirable du point de vue de la santé. Des études récentes de la contamination des eaux souterraines supportent le besoin d'actions précautionnaires.
La politique de gestion des substances toxiques du gouvernement fédéral a fourni la structure scientifique pour la gestion de PERC. Sous cette politique, le PERC est une substances de la voie 2 parce que ses charactéristiques de bio-accumulation ne satisfont pas les critères des substances de la voie 1.
Cette politique définie l'objectif de la gestion pour minimiser les risques environnementales et de santé des substances de la voie 2, en réduisant le plus possible leur exposition et/ou et leur rejet durant le cycle de vie de ces substances. Par conséquent, la sélection des meilleures options de gestion du PERC tiennent compte des considérations scientifiques, techniques et socio-économiques.
Cette Table de concertation s'attaquait à l'utilisation de PERC dans l'industrie du nettoyage à sec, tandis qu'une autre Table de concertation s'attaquait à l'utilisation de solvants chlorés, incluant le PERC et le trichloro-éthylène, par l'industrie de dégraissage par solvents. Ensemble, ces deux industries utilisaient en 1994 à peu près 62% du PERC au Canada; les autres 38% étaient utilisés en général par les industries chimiques et pétrolières.
à présent, les 11.600 tonnes de PERC importées au Canada en 1994 venaient des États-Unis (Dow Chemical, Vulcan Chemicals et PPG Industries) ou du Royaume-Uni (ICI Chemicals). 3.304 installations de nettoyage à sec utilisèrent à peu près 5.549 tonnes de PERC en 1994, et l'industrie de dégraissage utilisa 1.600 tonnes.
La balance du PERC importé fut utilisée comme base chimique dans la manufacture de HCFC-123, comme source de chlorure dans la régénération de catalyseurs de reforme dans les industries pétrolières et pétrochimiques, comme un élément dans les solutions de tacheture et de nettoyage et dans les adhésifs, dans le nettoyage de textiles, comme réactifs de laboratoire, et dans d'autres utilisations. Durant les dernières années le PERC a remplacé le tétrachlorure de carbone comme une source de chlorure dans l'activation de catalyseurs. L'utilisation de PERC comme base chimique dans la manufacture des HCFC a augmenté également.